L’abbaye de Fontaine-le-Comte
La fontaine qui est à l’origine du nom de la localité réunit ses eaux à celles de la source de Basse-Fontaine pour se jeter dans le Clain à 1 200 mètres en amont de la commune de Saint-Benoît. À proximité et sous l’église se trouvent les restes de dalles, témoins d’un système hydraulique complexe qu’a pu utiliser l’aqueduc antique de Basse-Fontaine.

La présence d’un dépôt de l’âge du bronze et les vestiges d’un aqueduc gallo-romain suggèrent donc une occupation ancienne. La première mention faisant faisant état de la « fontaine du comte » (Fons Comitis – Fonte Comitis) date d’un acte d’environ 1080. Le comte dont il question est Guillaume VIII, Comte de Poitou et Duc d’Aquitaine. Les terres fontenoises, et la fontaine à l’origine du nom, lui appartenaient alors.
Le nom va ensuite évoluer au fil des siècles. On le retrouve ainsi transformé en Abaie de la Fontayne le Conte en 1286. Le nom prend même un peu de longueur avec Moustier de Nostre Dame de la Fontaine le Conte en 1384. L’usage de faire précéder le nom de Fontaine-le-Comte de l’article « la » a persévéré jusqu’au milieu du XIIème siècle. À la Révolution, comme dans de nombreuses communes françaises, le nom change à nouveau. Fontaine-l’Égalité devient ainsi sa dénomination officielle pendant quelques années. La commune adopte finalement le nom de Fontaine-le-Comte en 1801.
En arrivant de Poitiers, l’abbaye se dévoile à flanc de coteau, bien dégagée, avec le vallon verdoyant au premier plan.
Fondationde l’abbaye Notre-Dame des Fontenelles
Au début du XIIème siècle, le maître Geoffreoy de Loriol (ou du Louroux), ancien écolâtre (enseignant ecclésiastique) d’Angers, avait choisi de vivre dans la pauvreté, à l’écart de la société. Il s’entoura rapidement d’un groupe de compagnons. Entre 1126 et 1136, le comte de Poitou, Guillaume VIII le Toulousain, leur donne un lieu qu’il possédait à 8km de Poitiers pour y construire une église : Fontaine-le-Comte. Il donna en même temps à Geoffroy de Loriol des terres près de Saintes, à Sablonceaux, où il fit également construire une abbaye.
Le XIIème siècle est notamment marqué par les ordres religieux qui sont fondés en opposition aux monastères bénédictins, devenus trop riches et puissants. Geoffroy de Loriol, devenu archevêque de Bordeaux en 1137, fait un autre choix. Organisé dans l’esprit cistercien, il fonde un monastère de chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin (communauté religieuse qui vit à l’écart, au « désert », tout en permettant la sortie du couvent pour exercer un ministère pastoral). L’Abaie de la Fontayne le Conte (dénomination retrouvée en 1286) est alors placée sous le patronage de Notre-Dame.
La paroisse de Notre dame de Fontaine le Comte faisait partie de l’archiprêtré de Lusignan, de la châtellenie, de la sénéchaussée et de l’élection de Poitiers. La juridiction temporelle de l’abbaye, en titre de châtellenie, s’exerçait sur la plus grande partie de cette paroisse et sur de moindres portions de celles de Groutelle (Croutelle), Mezeaus (Ligugé), Vouneuil-sou-Biard et Béruges. L’abbé nommait à la cure de Fontaine le Comte.
Protégée par le comte de Poitou, puis par sa fille, Aliénor d’Aquitaine puis le fils de celle-ci, Richard Cœur de Lion, l’abbaye peut aussi compter sur la protection des papes Anastase IV (1153), Alexandre III (1165) et encore Clément V (début du XIVème siècle). L’abbaye prospère jusqu’à la guerre de Cent ans qui lui cause les plus graves dégâts. En 1346, lors d’expéditions meurtrières, l’abbaye, qui n’est pas encore fortifiée, subit de lourdes dégradations. En 1360, le Prince de Galles ordonne au sénéchal du Poitou d’intervenir auprès des habitants de Poitiers pour réparer l’église. En 1372, Du Guesclin, libérateur de Poitiers, confirme l’abbaye dans la possession de ses biens. L’abbaye est cependant en très mauvais état.
Suite aux destructions subies lors de la guerre de Cent Ans, l’édifice est fortifié sous l’abbatiat de Guy Doucet (1435 – 1438), indiqué sur la façade : « Gui Doucet, abbé de ce lieu, fit jadis en l’honneur de Dieu, moult réparer cette église. En gloire soit son âme mise. Amen. »
Initié en 2014 par le Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale de Poitiers et actuellement porté par le laboratoire Saprat (Paris, EPHE), le programme de recherche ARMMA (ARmorial Monumental du Moyen Âge) vise précisément à établir, sur le long terme, un recensement complet et une étude scientifique de toutes les figurations héraldiques monumentales produites au Moyen Âge et à la Renaissance (fin XIIe – début XVIe siècle), dans les limites de la France actuelle.
L’abbatiale
Présentant un plan cruciforme avec nef sans collatéraux et transept doté d’absidioles, l’église abbatiale fut incendiée pendant la Guerre de Cent Ans pour éviter que les anglais y trouvent abri. Si des réparations à l’édifice étaient déjà demandées au sénéchal du Poitou en 1362, il faudra attendre l’abbatiat de Guy Doucet pour que des grands travaux d’aménagement soient lancés. Les travaux de reconstruction intéressèrent notamment le mur sud de l’église et sa façade avec son portail, aussi bien que les édifices conventuels annexes.
Les armoiries de l’abbé marquent les parties qu’il fit reconstruire. Notamment, la façade présente une intéressante mise en scène de l’autorité abbatiale autour d’une niche probablement destinée à abriter une statue : le baron de Guillermy en 1855 y trouva encore la figure d’un Saint-Sébastien, mais il est plus probable qu’à l’origine elle était destinée à une image de la Vierge.
Une inscription (…) rappelle – en langue vernaculaire – l’œuvre de Guy Doucet et invite à prier pour son âme : Guy Doucet abbé // de cest lieu / fit iadis en loneur de Dieu / moult réparer // cest église / en gloire soit son âme mise. Amen. (L’abbé Guy Doucet fut bûché à la Révolution française.)
Enfin, un grand écu aux armes du roi de France, timbré d’une couronne et protégé par un larmier très prononcé, fut inséré dans la partie supérieure de la façade, juste en dessus de la grande fenêtre. D’après Louis Rédet, il s’agirait d’une ajoute tardive réalisé par les génovéfains qui prirent possession de l’abbaye au XVIIème siècle (Gertrude). Pourtant, si aucune altération de la maçonnerie ne semble visible dans cette partie de la façade telle de laisser penser à une intervention successive, la forme de l’écusson – très proche de celui représenté sur la plaque à côté de la niche – et de la couronne (encore ouverte), mais aussi le style des fleurs de lys nous semblent plutôt porter vers la seconde moitié du XVème siècle. La reconstruction de la façade peut alors s’être achevée avec l’insertion de l’écu de France dans son sommet, de façon de rendre visible la fidélité de la communauté religieuse locale, à la conclusion de la phase turbulente de la guerre contre les anglais. D’ailleurs, l’armories aux trois fleurs de lys est une présence constante dans les autres corps de bâtiment du couvent érigés à cette époque. (…)
Guy Doucet n’arriva pas à achever les travaux qu’il avait fait entreprendre, comme la susmentionnée inscription sur la façade semble l’indiquer. Le chantier fut continué (ou porté à son terme) par François Ardillon, abbé de 1471 à 1502 (…). Posé sur une crosse, l’écusson aux armes de l’abbé est place au milieu de la bande faitière qui parcourt la voûte, selon une solution que l’on a vue utilisée, dans les mêmes années, par l’abbé de Saint-Savin-sur-Gartempe. L’écu est orienté avec le chef en direction de la croisée du transept et donc, vraisemblablement, du maître autel. Il n’est pourtant pas possible d’établir si l’intervention de l’abbé François se limita à cette partie de l’édifice ou si elle toucha tout le système de couvertures de l’église. Une nouvelle destruction du toit de la nef fut en effet provoquée par les guerres de religion, tandis que la couverture du bras nord du transept s’écroula au XIXème siècle : les deux accidents ont bien pu comporter la disparition d’autres éléments héraldiques.
Les bâtiments conventuels
La reconstruction de l’abbaye de Fontaine-le-Comte à la fin de la guerre de Cent Ans contempla aussi le réaménagement des édifices conventuels, développés au nord de l’église abbatiale. Même s’ils furent en grand partie détruits par la suite, des vestiges de cette partie du complexe sont arrivées à nos jours. Érigé perpendiculairement à l’angle nord-ouest de la façade de l’église, le logis abbatial était percé à son milieu par le portail d’accès à la cour interne de l’abbaye.
Sur le coté extérieur, une bretèche soutenue par trois mâchicoulis, permettait de surveiller et défendre l’entrée. Deux écus armoriés la décorent : leur disposition et leur dimension reflètent à la volonté d’établir une hiérarchie entre les deux autorités représentées. Malgré l’acte de bûchage qui la frappa vraisemblablement à la Révolution, nous reconnaissons en haut, à la place la plus honorifique, l’armoirie du roi de France timbrée d’une couronne, elle aussi très abîmée. Elle était accompagnée par un écu aux armes d’un abbé, comme le confirme le pied d’une crosse visible au dessous de la pointe de l’écu. Désormais illisible, l’armoirie devait appartenir à l’abbé qui avait promu la construction du logis, vraisemblablement à identifier avec Guy Doucet ou, plus probablement, un de ses plus directs successeurs (le logis abbatial semblerait dater de la seconde moitié du XVe siècle).
De la même phase datent les deux armoiries sculptées sur le linteau de la porte de l’ancienne infirmerie. Répondant au même principe hiérarchique énoncé dans la mise en signe du portail du logis abbatial, l’armorie du roi de France – encore lisible malgré le bûchage – surmonte un deuxième écusson, désormais illisible qui, d’après certains, aurait porté les armes de l’abbé Guy Doucet. Même si l’attribution nous semble douteuse, le décor ne devrait pas dater d’après la fin du XVe siècle. Il faudra remarquer que la couronne fleuronnée qui surmonte l’écu aux armes du roi a été sculptée dans une pierre différente, probablement parce que plus tendre et facile à travailler.
Sources du programme de recherche
. Matteo Ferrari, Fontaine-le-Comte, abbaye Notre-Dame (église abbatiale), https://armma.saprat.fr/monument/abbaye-notre-dame-eglise-abbatiale-fontaine-le-comte/
. Matteo Ferrari, Fontaine-le-Comte, abbaye Notre-Dame (bâtiments conventuels), https://armma.saprat.fr/monument/abbaye-notre-dame-batiments-conventuels-fontaine-le-comte/
François Ardillon, abbé de 1471 à 1502, poursuit sa restauration. Notamment, un chemin de ronde est installé au-dessus du chœur. Il subsistera jusqu’en 1980, date à laquelle il est détruit parce qu’il menaçait la voûte en cul-de-four de l’abside par son poids.
Sous l’abbatiat d’Antoine Ardillon (1512 – 1540), l’abbaye fut le centre d’un cercle d’érudits dans le grand mouvement de la Renaissance avec le poète Jean Bouchet et l’écrivain humaniste François Rabelais.
Les guerres de Religion occasionnent de nombreuses destructions dans la région et Fontaine-le-Comte n’est pas épargnée. Au début du XVIIème siècle, l’état du bâti est désastreux, l’abbaye a subi des vols et pillages, et ne compte plus que trois religieux. Dans le grand mouvement de la réforme catholique que connait ce siècle, les monastères connaissent de vastes changements. Le pape en avait chargé, pour la France, le cardinal de La Rochefoucauld, qui se trouvera aussi abbé de Sainte-Geneviève et y fit venir douze religieux exemplaires de Saint-Vincent de Senlis conduits par le Père Faure en 1624. Sainte-Geneviève de Paris devint la tête d’une congrégation de France qui, peu à peu, rassemblera 97 monastères de chanoines réguliers, sous la direction de l’abbé de Sainte-Geneviève, supérieur général.
Au milieu du XVIIème siècle, François le Veneur relève l’abbaye et passe un concordat avec le Père Blanchard, supérieur général des chanoines régulier de Sainte-Geneviève, pour que sa congrégation entreprenne la restauration. Les chanoines de Fontaine-le-Comte s’agrègeront à cette congrégation en 1647 et les Génovéfains s’installeront en 1654. Ils assureront la réfection de l’abbaye et notamment de l’église au début du XVIIIème siècle.
Au milieu du XVIIIème siècle, cependant, l’abbaye n’a plus que trois religieux. L’évêque de Poitiers l’unit en 1756 à l’abbaye des chanoines réguliers de Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers qui n’avait aussi que trois religieux. La vente des biens conventuels marque la fin de la vie monastique à Fontaine-le-Comte. Fontaine-le-Comte adoptera sa dénomination telle qu’on la connait aujourd’hui en 1801, à la suite des évènements révolutionnaires.
Architectureet bâti conventuel
Les bâtiments abbatiaux se regroupent au Nord de l’église (1), autour d’un cloître (3), accessible par un passage coupant le rez-de-chaussée du logis abbatial (5), qui prolonge l’église à l’Ouest.
Outre l’église, il ne reste aujourd’hui que le logis abbatial (5), le réfectoire (7) et l’infirmerie (6). Un bâtiment perpendiculaire qui entouraient le cloitre a totalement disparu avec les guerres de Religion. Les bâtiments conventuels datent probablement de la reconstruction effectuée par l’abbé Guy Doucet, en témoignent les blasons. Le logis abbatial, avec son porche surmonté d’un machicoulis à bretèche et ses trois canonnières, devait être l’entrée principale de l’abbaye. La bretèche porte l’écusson de l’abbé François Ardillon (fin XVème siècle).

L’église Notre-Dame, orientée et construit en belle pierre d’un moyen appareil, présente un plan cruciforme. Un parvis délimite l’entrée, accessible par quelques marches d’escalier. La façade principale est marquée par un portail dont la porte en plein cintre présente un encadrement de trois voussures. Ce portail est surmonté d’une niche trilobée sur laquelle figure une inscription en hommage à l’abbé Guy Doucet. Au-dessus, une large baie obstruée présente certains motifs de style gothique flamboyant. L’église se compose d’une nef unique étroite couverte d’une voûte en berceau de bois. Ce vaisseau se poursuit par un transept dont la croisée est couverte d’une voûte octopartite avec un oculus à son sommet. Les voûtes des bras du transept sont en berceau brisé. L’édifice se termine par un chœur en demi-cercle couvert d’un cul-de-four dont les murs sont ajoutés par un jeu de 5 arcs en plein cintre. Le clocher carré reposant sur la croisée du transept est surmonté d’un toit pyramidal.
La sobriété de l’église est renforcée par un décor épuré. À l’extérieur, seul le chapiteau à gauche du portail est orné de feuillages. On retrouve un décor au niveau du chevet présentant des motifs géométriques (pointes de diamants accompagnées d’entrelacs, dents de scies, palmettes et petites feuilles). Le décor sculpté intérieur se limite à quelques chapiteaux et au cordon mouluré marquant le départ des voûtes. À la croisée du transept, l’ensemble des colonnes est surmonté de chapiteaux lisses sauf celui à l’angle sud-ouest qui présente un décor de feuillage.
L’église conserve quelques objets mobiliers, notamment un ensemble de stalles. Installées au XVIIIème siècle, 17 stalles épousent la forme du mur du chœur. Chaque stalle est pourvue d’une miséricorde sculptée. Au centre, se trouve la stalle de l’abbé, sur laquelle étaient autrefois sculptées les armoiries de l’abbé Cottin. Le meuble de sacristie est le dernier vestige de la sacristie de l’abbaye du XVIIIème siècle. La partie inférieure, formée par deux chasubliers composés d’un ensemble de tiroirs, accueille les ornements liturgiques. Les objets du culte sont quant à eux, rangés dans la partie supérieure.
Création contemporaine de Coline Fabre
En 1992, la commune de Fontaine-le-Comte et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) lancent un programme de création de vitraux. Les vitraux sont réalisés en deux temps par l’atelier de Coline Fabre : le chœur en 1993, le transept et la nef en 2000. La technique pratiquée est celle du vitrail en verre coloré peint à la grisaille et serti dans du plomb. Ces vitraux offrent une palette de couleurs à dominante bleue, ponctuée dans le chœur, endroit privilégié de l’église, par des tonalités roses, jaunes, oranges. et vertes. La composition évoque une arborescence. Le plein cintre de la fenêtre propose un motif symbolisant l’astre du soleil levant pour les trois fenêtres centrales, et un jeu de carré pour les quatre fenêtres latérales.
Compilation et recherches documentaires assurées par le service culturel de la mairie de Fontaine-le-Comte.
Sources bibliographiques :
- Communauté d’agglomération de Poitiers – Grand Poitiers Communauté urbaine ;
- Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine ;
- Monumentum – Carte des monuments historiques français ;
- Plateforme ouverte du patrimoine (POP) du Ministère de la Culture ;
- Matteo Ferrari, Fontaine-le-Comte, abbaye Notre-Dame, église abbatiale ;
- Centre théologique de Poitiers, atelier Histoire et Foi, 2007.
Réhabilitationdu bâti conventuel
Le 3 mai 2023, a eu lieu l’inauguration du logis abbatial dont les travaux avaient débuté en 2019. L’espace culturel porte désormais le nom de Béatrice-FAVRELIÈRE, une femme engagée au service de la collectivité d’abord directrice générale des services entre 1973 et 2014, ensuite présidente de l’Atelier de Fontaine qu’elle a fondé en 1995 jusqu’en 2021.
En 2024, c’est le bâtiment de l’ancienne infirmerie qui a connu un renouveau. La toiture du bâtiment de l’infirmerie était endommagée et des tuiles tombaient régulièrement. Par mesure de sécurité, le site et le cloître avaient été condamnés, empêchant toute utilisation de ces espaces. Ont donc été engagés des travaux de restauration du clos-couvert : maçonneries extérieures et intérieures, charpente et couverture, façades et arases.
Dans un second temps, la collectivité envisage d’élargir le programme de réfection du site en proposant une réhabilitation de l’espace du cloître en jardin médiéval et en réaménageant les abords de l’abbaye afin d’offrir un site culturel d’exception dans un cadre vert et apaisé au bord du ruisseau de la Feuillante.



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Accessibilité
Pour solliciter un accès PMR, merci de contacter la Paroisse Sainte-Agnès. L’accès se fait par le cloître de l’abbaye, en accédant par l’Impasse du prieuré.
Accéder à l’abbatiale en co-voiturage ou avec son véhicule personnel
Préparer votre itinéraire facilement.
Fontaine-le-Comte est accessible via l’autoroute A10 (Paris-Tours-Bordeaux), ou la nationale N10 (Vivonne-Angoulême). Elle est également traversée par la D611 depuis Lusignan.
Se stationner sur le site abbatial de Fontaine-le-Comte
Des places de parking, gratuites, sont accessibles :
- Au niveau du pré de l’abbaye (+10 places) ;
- À l’arrière du logis abbatial en accédant par l’impasse du prieuré (6 places + 1 PMR) ;
- Deux parkings gratuits sont encore accessibles au niveau du Relais Petite Enfance (RPE) et de la Salle de la Feuillante au 8, rue de l’abbaye et de l’ancien cimetière de l’abbaye (+40 places).
Utiliser les mobilités douces
La ville de Fontaine-le-Comte favorise la mobilité pour toutes et tous en misant sur l’amélioration continue de l’offre de transports en commun et l’accessibilité à des déplacements doux.
Venir en Pony
Depuis juillet 2023, Fontaine-le-Comte propose des vélos et trottinettes électriques en libre service en collaboration avec la société Pony.
Pour déverrouiller une trottinette ou un vélo électrique, téléchargez l’application PONY disponible sur l’AppStore (iOS) et le Google PlayStore (Android). Une fois l’application installée, il suffit d’entrer une carte de paiement électronique et de scanner le QR code situé sur le guidon de la trottinette ou du vélo pour débuter le trajet. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site getapony.com.
Venir en vélo
Préparez votre itinéraire en vélo facilement.
Venir en transport solidaire
Un partenariat avec l’association “CIF-SP – Solidaires entre les Âges” est également mis en place dans le cadre de transports solidaires, pour les personnes qui n’ont pas la possibilité de se véhiculer ou qui rencontrent des difficultés pour se déplacer.
La plate-forme de mise en relation fonctionne du lundi au vendredi de 9h à 12h.
Si vous souhaitez des précisions sur le dispositif, vous pouvez :
- Contacter la mairie au 05.49.62.67.05.
- Contacter l’association au 05.49.37.07.78.
Se déplacer en bus
La commune est accessible en bus grâce à la ligne 28 qui relie le Poitiers-centre et Fontaine-le-Comte en traversant Croutelle via la zone commerciale Poitiers Sud et les gares TGV-TER et routière de Poitiers. Également via la ligne 36 qui relie les gares TGV-TER et routière de Poitiers à l’INRAE de Venours en passant par Lusignan et Coulombiers.
Retrouvez le plan du secteur et les arrêts desservis : Plan général Vitalis – Secteur Ouest 2024-2025 ainsi que les horaires pour vos déplacements en cliquant ici.
Préparez votre itinéraire et laissez Vitalis vous guider en cliquant ici.
Le service Flex’e-bus
À noter que la ligne 28 ne dessert pas directement le site abbatial mais termine son service aux Lilas et à la Mairie, rue du Stade. Ainsi, bénéficiez du service Flex’e-bus, service de transport à la demande, sur simple demande en créant un compte ici. Pour cela, vous pouvez consulter le guide en cliquant ici. Pour toute information complémentaire : appelez ALLOBUS au 05.49.44.66.88.
